Le décès de Julie Daraîche, survenue mardi, suscite plusieurs réactions partout au Canada.
C’est sa fille, Dani Daraîche, qui en a fait l’annonce du décès de sa mère sur les médias sociaux.
Par communiqué, la famille Daraîche a précisé que la cause du décès était naturelle et qu’une enquête du coroner devrait permettre d’avoir plus de détails.
Julie Daraîche est née le 27 avril 1938 à Saint-François-de-Pabos, un village aujourd’hui fusionné à Chandler, en Gaspésie. Dès son plus jeune âge, elle a rapidement développé une fascination pour la musique country.
Considérée par plusieurs comme la reine du western et du country, elle a marqué plusieurs générations. Elle a marqué la musique country western québécoise pendant plus de cinq décennies. Sa discographie compte plus d’une vingtaine d’albums en carrière.
Son frère, le chanteur country Paul Daraîche, affirme ne pas perdre seulement une sœur, mais aussi sa partenaire de scène des 45 dernières années. «Je reçois des messages de toute la province, ça n’arrête pas du tout, le monde adorait Julie, c’était presque une religion», lance son frère Paul Daraîche.
Elle laisse dans le deuil sa fille Dani, son fils Richard, son frère Paul ainsi que sa filleule Katia en plus de bons nombres d’admirateurs, amis et gens importants de l’industrie de la musique country western.
Le maire de Chandler, Gilles Daraîche, qui est également le cousin de Julie Daraîche, souhaite rendre hommage à la chanteuse, avec un monument installé à Chandler.